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Découvrez le chamois
Seule différence notable entre chamois et isard, le premier parvient à une taille et un poids légèrement supérieurs à ceux de l'autre. Les cornes du chamois atteignent aussi à un développement sensiblement supérieur à celles de l'isard, et nous pouvons également observer une différence notable entre la robe de ces 2 animaux.
Les appellations en fonction de l'âge
Dans les massifs alpins français et en dehors des frontières de l'hexagone, on retrouve la même espèce présente : le chamois.
On appelle chamois, des animaux adultes, généralement âgés d'au moins trois ans. Un mâle d'âge mûr, est appelé Bouc et une femelle adulte est elle, appelée Chèvre.
La classification en fonction de l'âge pour les jeunes animaux est beaucoup plus précise. Le jeune chamois de l'année (âge inférieur à 1 an) est appelé chevreau. Passé, cette première année, l'appellation diffère en fonction du sexe de l'animal. Un jeune mâle allant sur ces deux ans est caractérisé comme un éterlou, tandis que la jeune femelle allant sur le même âge est appelée éterle.
En général, les jeunes éterlous et éterles continuent de vivre avec leur mère jusqu'à ce qu'ils atteignent leur troisième année. À partir de cette année-là, chaque individu prend son indépendance, quitte le groupe familial pour ainsi constituer leur propre chevrée.
Leur habitat de prédilection
L'essentiel de sa vie, le rupicaprin le passe en altitude entre 500 et 2 500 mètres. Chassé par les neiges, il peut descendre assez bas dans les vallées pendant l'hiver, mais il remonte au fur et à mesure de la fonte pour brouter l'herbe.
La vue du rupicaprin, sans être médiocre, n'est pas excellente. Il ne voit pas ce qui est immobile, ou alors s'en inquiète assez peu. En revanche, un homme en mouvement à une altitude inférieure à la sienne (il est habitué à voir le danger monter vers lui.) n'échappe pas à sa sagacité. Par ailleurs, lorsqu'il comprend que le danger est tout proche, ces animaux ont pour habitude d'aller se réfugier dans les hautes barres rocheuses, environnement où ils sont les seuls à pouvoir y accéder et à le maîtriser à la perfection. Cumulé à sa vue, le rupicaprin est doté d'une ouïe et d'un odorat particulièrement bien développés.
La période de reproduction des rupicaprins
L'acte de reproduction chez le chamois s'appelle le rut. Il se déroule entre les mois de Novembre et de Décembre et dure généralement pendant une période d'un mois. Pendant cet instant, on voit des animaux très actifs toute la journée, et tout particulièrement les mâles, qui arpentent tout leur territoire, à la conquête des femelles.
Une fois la période du rut terminée et la sailli effectuée, les chèvres ont un temps de gestation de vingt-cinq semaines. Au bout de six mois, soit dans les courants de mai-juin, les femelles donnent naissance à un chevreau ou cabri. Dans certains cas rares, il se peut que des femelles donnent naissance à deux individus.
Les cornes des chamois
Les rupicaprins sont coiffés non pas de bois mais de cornes, exactement comme les chèvres. Ces ornements céphaliques sont inamovibles, ils ne tombent pas tous les ans.
Leur croissance est liée à la forme de l'animal et à la qualité de son régime alimentaire. En hiver, la croissance est plus lente. Pendant la belle saison une espèce de bourrelet se forme et la corne croît. Durant chaque année de vie de l'animal, un nouveau bourrelet apparait sur la corne. Au fil des années, les bourrelets apparaissent et il est ainsi possible de déterminer l'âge exact de l'animal en comptant ces cercles.
Les cornes commencent à pousser lorsque le chevreau atteint six mois. Le développement se ralentit, sinon s'arrête complètement, dans la vieillesse. La base des cornes des vieux animaux se déforme par accumulation de concrétions appelées résines. Derrière chaque corne des animaux des deux sexes, débouche une glande renfermant une sorte de musc. Le plein développement de ces glandes est lié à la maturité sexuelle et se précise à l'époque du rut.
La chasse à l'approche
La chasse des rupicaprins à l'approche nécessite de bonnes connaissances cynégétiques et parfois de bonnes aptitudes de montagnards. Même si le métier s'apprend sur le terrain, il est tout de même recommandé au chasseur débutant de se documenter avant de partir seul, à l'aventure.
En effet, si le peuplement rupicaprin est encore abondant dans les massifs alpins, la rencontre fortuite, le nez à nez avec le chamois, est rare. Pour voir les animaux, les découvrir, il faut les rechercher soigneusement. Connaissant les endroits où les animaux viennent se reposer en fonction de l'heure, l'orientation du terrain, l'ensoleillement, les habitudes saisonnières, le chasseur découvre les animaux en fouillant minutieusement à l'aide de bonnes jumelles le terrain. Encore faut-il un certain œil très exercé pour sortir l'animal de son mimétisme parfait avec le biotope, dans lequel il s'imbrique naturellement.
Juger si l'animal peut être chasser
L'animal repéré doit être ensuite jugé, son sexe déterminé, la valeur de son trophée estimé. Le résultat de cette analyse indique si l'approche mérite d'être tentée. Dans l'affirmative, la compétence du chasseur à l’approche et celle du montagnard vont jouer à plein. Toute une série de questions qui exigent réponse exacte se presse dans la tête du chasseur. La fixité de l'animal sera-t-elle assez durable pour permettre l'approche ? Seule une connaissance parfaite des mœurs et du comportement du chamois permet de le dire en fonction de l'heure de la découverte et de l'attitude du gibier. L'approche est-elle réalisable facilement, difficilement, est-elle impossible? Il est nécessaire de le déterminer. Quel cheminement choisir, en fonction du terrain et du vent ? Les courants d'air, par temps calme, sont variables en montagne d'un versant à l'autre. Quelle va être la durée de l'approche ?
Seul un montagnard très averti peut déterminer avec exactitude le temps d'une course d'un versant à l'autre. Rien n'est plus trompeur que la distance en montagne. Comment jalonner l'itinéraire de l'approche pour ne pas se perdre et être sûr de tomber à point nommé à bonne portée du gibier, c'est-à-dire entre 50 et 200 mètres au maximum?
Etre dans les meilleures conditions
Le chasseur aguerri doit vérifier de temps en temps la direction du vent, à l'aide d'une poire à talc, ou autre substitut. Courbé à quatre pattes, ou même à plat ventre, lui-même en respectant le silence absolu de la montagne, sans faire rouler le moindre caillou sous ses pieds, le chasseur doit approcher sans se faire voir et sans se faire repérer.
Avec l'armement, les jumelles, tout le harnachement, on conçoit la rudesse du sport. Les conditions parfaites de forme et d'entraînement du chasseur sont indispensables. Parvenu au dernier stade de l'approche, c'est-à-dire au tir, le chasseur, carabine appuyée sur son sac à dos en général, en se démasquant aussi peu que possible ajuste l'animal sélectionné. Il est utile qu'il prenne, dès ce moment, ses dispositions pour être en état de tirer, de prendre son temps, de reprendre ou prendre son souffle, afin de placer la meilleure et la plus létale des balles. A l'approche, l'animal ne doit jamais vous avoir vu, ou du moins se douter du moins possible d'un quelconque danger.
Où chasser le chamois
En vous inscrivant à la plateforme en ligne cocagne.fr, vous aurez accès à des offres de chasse à l'approche du chamois.
Plusieurs fédérations départementales des chasseurs situées dans les Alpes, valident régulièrement des bracelets de chamois et les mettent en ligne sur la plateforme. Cette validation garantit ainsi au chasseur d'aller sur un territoire qualifié, où la présence de chamois est certaine et qu'un plan de chasse est bien attribué au territoire.
Déjà chassé le chamois ? Cocagne vous propose également d'aller chasser le chamois dans les Alpes, toujours en réservant des offres qui ont été validées en terme de sécurité et de qualité par les fédérations des chasseurs partenaires.
Cocagne dispose également d'offres à des tarifs exclusifs sur de jeunes animaux. Vous aurez ainsi un avant-goût de la chasse en montagne, avant de vous confronter à la chasse à l'approche du rupicaprin adulte.